Que ma joie demeure

Que ma joie demeure est une pièce emblématique du répertoire de la compagnie Fêtes Galantes qui enthousiasme les salles depuis sa création en 2002.

Fruit d’une démarche volontairement irrespectueuse qui consiste à pétrir l’historicité de la danse baroque pour la faire vivre en tant que matière actuelle, cette pièce a été une étape fondamentale dans le parcours de Béatrice Massin.
Avec elle, la chorégraphe réaffirmait son intention de faire que chaque danseur ait un « corps instrument de musique » et que la communauté des interprètes vive le rapport à la partition musicale comme un orchestre. 

« Savante, joueuse l’air de rien, virevoltante, la gestuelle baroque signe un pacte de confiance avec la vie qui ne peut que séduire ceux qui la voient. Sur les Concertos brandebourgeois, de Bach, un feu d’artifice d’une classe folle. » Rosita Boisseau pour Télérama Sortir

Vingt ans plus tard, Béatrice Massin reprend cette pièce dont la matière essentielle demeure la musique jubilatoire de J-S. Bach et de ses concertos Brandebourgeois.
Réinventer cette pièce en 2025, c’est décrypter les fondamentaux de son écriture issue du métissage entre danse baroque et contemporaine. 
Avec dix nouveaux interprètes, elle convoque la corporalité baroque, tonique et centrée, qui donne aux corps cet éclat si particulier. 
Le plaisir du langage chorégraphique référencé au baroque y évoluera en étant conjugué avec un immense phrasé spatial.
Que ma joie demeure #2025 est l’aboutissement de ce dialogue permanent que Béatrice Massin a tissé tout au long de son parcours, entre écriture musicale et chorégraphique.